After four-plus years of fighting, Syria’s war has killed at least hundreds of thousands of people and displaced millions. And, though it started as a civil war, it’s become much more than that. It’s a proxy war that has divided much of the Middle East, and has drawn in both Russia and the United States. To understand how Syria got to this place, it helps to start at the beginning and watch it unfold:
En français (traduit en 2015:)
In English updated this year:
Syrie Carte d’aujourd’hui / Who controls what in Syria :Today’s Map of zones:
Premièrement, il faut le mentionner que ni la Russie ni les Etats-Unis ont les mains propres dans cette guerre sans fin. On risque de voir dégénérer le conflit syrien en troisième guerre mondiale vu qu’un processus de paix n’est désormais pas possible vu que cette guerre est devenu incontrôlable. Un journaliste ne doit pas prendre position ni pour l’un ou l’autre et rester neutre autant que possible.
Lorsque un hôpital contrôlé par les rebelles à la partie est de l’Alep a été frappé, probablement par des frappes aériennes de la part des alliés au régime d’Assad la semaine dernière, l’image de la mort de nombreuses personnes innocentes en Syrie a fait le tour du monde et l’une des journaux internationaux.
Néanmoins, ces bombardements n’ont pas fait la une des médias russes ni même dans les petits titres à droit et à gauche des journaux. Au contraire, en Russie et à travers les médias russes on a pu voir que leur attention a été portée sur la lutte du gouvernement syrien pour l’acquisition du contrôle de la ville d’Alep avec le soutien de Moscou.
Le régime syrien mène depuis 11 jours, avec l’aide de la Russie, une vaste offensive pour reprendre cette partie d’Alep, au prix de bombardements massifs, qui ont suscité l’indignation des pays occidentaux. “Tout le monde est à bout de patience avec la Russie”, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest. “Il n’y a plus rien dont les États-Unis et la Russie puissent parler” à propos de la Syrie, a-t-il ajouté. Peu après, Moscou a assuré “regretter” la décision de Washington.
L’agence russe Tass et d’autres médias russes ont plutôt écrit sur les victoires du régime d’Assad contre l’opposition (qualifiée commet terroriste par la Russie) et on n’a même pas vu un mot pour les morts ou pour les frappes aériennes visant l’hôpital d’Alep. Le Channel One Russe a rapporté que des soldats russes transportant de l’aide humanitaire aux «réfugiés des quartiers d’Alep, contrôlés par des terroristes”.
Certes, le rôle des Etats-Unis reste très ambigu quand à l’armement des différentes milices de l’opposition syriennes, certaines étant très proches des mouvements radicaux, mais le régime d’Assad, et ses méthodes employées sur le terrain, est trop loin pour être décrit et défini comme démocratique.
La télévision russe en Russie met en avant toujours l’activité des forces russes et syriennes, en ignorant l’ambleur du dommage causé par ces activités pour la population syrienne.Ces mêmes sources indiquent que les troupes syriennes “n’ utilisent pas de mortiers dans les bâtiments résidentiels ou contre les citoyens non-armés», sans passer par le fait que les forces gouvernementales de Bachar al-Assad avaient déclenché des frappes aériennes les plus intenses dans l’histoire de la guerre civile syrienne.
En plus, la propagande était toujours un outil qui servait aux grandes forces pendant la guerre froide et actuellement bien-sûr. Selon stopfake.org à l’intérieur d’un bâtiment de marbre de quatre étages à Saint-Pétersbourg, des centaines de personnes ont été embauchées pour écrire des commentaires sur les sites Web et de promouvoir la ligne du gouvernement. Connus sous le nom comme des “trolls Kremlin” les hommes et les femmes y travaillent environ 12 heures par jour, en inondant Internet avec une propagande visant à promouvoir la vision du président Vladimir Poutine sur la Russie et le monde.